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Citation de la Semaine

« "Heu... bonjour, je viens d'être élue Membre du mois sur Exil,
je n'ai pas l'habitude des discours politiques et ne sais comment remercier les membres qui ont votés pour moi,
pour leur confiance et aborder les objectifs, lignes principales de mon mandat.
Je souhaiterai reprendre les missions du Président de cet Enfer parce que ça pue dans les couloirs et que les prisonniers sont mal éduqués,
sans parler des conditions de travail en Laboratoire ! C'est une honte ! Je... hein ?
Quoi ? Ah j'ai pas le droit ? Je peux pas ? Comment ? C'est pas mon rôle ?! Bah je sers à quoi alors ?! Place aux votes! 691502
»






Mlle Bloodstone,
et ses fabuleux discours de remerciement.
Avis à tous ;;

•••••••• Avis aux membres et aux invités qui désireraient créer un nouveau personnage: Si la prison regorge de détenus, le personnel manque
•••••••• pour les maîtriser. Autant que possible, nous vous demandons donc de favoriser les rôles suivants afin d'équilibrer un peu le tout:

Gardiens ; Scientifiques ; Observateurs ; Tortionnaires ; Maîtres

•••••••• Pour davantage d'informations au sujet des différents rôles, rendez-vous ICI. Place aux votes! 482376
•••••••• En vous remerciant d'avance pour votre compréhension,

Démesurément vôtre,
Votre dévoué Staff

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•••••••• De même, l'Enfer Paradisiaque compte à présent deux nouveaux groupes ainsi qu'une nouvelle catégorie ;;
•••••••• Et, toujours dans le cadre des nouveautés, nous tenons à féliciter Ethan, Jason et Tsukasa pour leur intégration au groupe des Animateurs! ;;
•••••••• Enfin, de nouveaux Tops-sites ont étés installés sur la page d'accueil, nous vous encourageons donc à voter pour nous faire connaître ;;

•••••••• Pour obtenir davantage d'informations au sujet des nouveautés, vous êtes invités à vous rendre à l'ADRESSE SUIVANTE. Place aux votes! 482376

Démesurément vôtre,
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Quel texte sera élu gagnant?
Texte #1
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Texte #2
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Total des votes : 2
 

AuteurMessage

CODE NAME: MiaKym Naoki
;; Admin' Fondatrice
Prisonnière indisciplinée

MiaKym Naoki

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Place aux votes! Vide
MessageSujet: Place aux votes!   Place aux votes! EmptyLun 1 Nov - 6:00

Bonjour à tous!
Le tout premier Concours Littéraire de l'Enfer Paradisiaque tire maintenant à sa fin, les concurrents nous ayant partagés leurs textes et l'heure étant maintenant aux votes, afin de déterminer lequel de ces deux création mérite la première place! (15)

Sans plus attendre, voici donc les deux textes en question (ceux-ci demeurant dans l'anonymat jusqu'à la fin des votes). Vous êtes invités à les lire et à donner votre vote à celui qui vous aura le plus plut. Pour un rappel des consignes, veuillez vous rendre ICI. Wink

Texte #1

Un baiser, mais à tout prendre, qu’est-ce ?
Un serment fait d’un peu plus près, une promesse
Plus précise, un aveu qui veut se confirmer,
Un point rose qu’on met sur l’i du verbe aimer ;
C’est un secret qui prend la bouche pour oreille.

[Cyrano de Bergerac, Edmond Rostand, 1897]

… Un baiser venait de mourir sur ses lèvres glacées. Les yeux embués par les larmes sauvages qui ne pouvaient être retenues, elle suivit ses mouvements. Elle avait froid, elle avait mal, pourtant, rien au monde ne l'aurait empêcher de rester cloitrée chez elle. Elle avait vaincu la neige, la faim, la terreur et la foule pour ce baiser. Affaiblie par la peur qui la tenaillait chaque jour, elle osa sourire à la figure qui disparaissait. Le train allait l'emportait et pour seule promesse, un baiser il lui avait soufflé.

La gare ne ressemblait plus à ce qu'elle avait été autrefois. Avant, l'endroit avait été empli d'enfants jouant à la maréchaussée, aux voleurs et aux conducteurs de train, sinuant entre bancs et réverbères, il y avait eu des rires, des cris. Les femmes dans leurs beaux habits attendaient la clameur de la cloche annonciatrice de l'arrivée d'un train qui ramèneraient leur mari. Une fleuriste vantait la qualité de ses roses et rabaissait ses prix, un gamin vendait des journaux brayant la une de la journée. Quand elle osa regarder autour d'elle, il n'y avait plus rien de cela.

Absente était la marchande de marron, mort était le jeune livreur et partis étaient les mécaniciens. Le toit de l'immense gare s'était paré de trous, laissant couler la neige qui tombait drue, froide, intraitable. Le froid couplé du vent la gifla, il n'y eu que le souvenir de sa main sur sa joue qui la fit sourire, mélancoliquement. Il avait posé sa main sur sa joue, il l'avait embrassé, le monde était à ses pieds et pour la première fois depuis bien des années, son cœur avait acclamé cette promesse muette.

Désormais, elle était seule dans cet endroit vidé d'émotion. Le serpent de fer allait emportait celui qui lui avait fait ce serment, les gens passaient devant elle, la bousculaient, perdaient leur temps précieux pour se hâter de s'excuser, mais elle ne les entendait pas. Les pardessus noirs se pressaient autours d'elle, grimpant dans ce train, des pardessus noirs et de longs manteau d'un vert olive. D'après les journaux, il n'y avait plus de temps à perdre, ils devaient tous partir, les femmes quant à elles, restaient sur le quai, la mine défaite.

Ses lèvres tremblèrent, désireuses d'un nouveau baiser, mais il n'était nulle part visible, avait-il disparu? Le serpent de fer l'avait englouti. Il reviendra, lui avait-il dit, mais combien de jours passeraient sans ce secret qui prenait la bouche pour oreille? Sa main se recroquevilla sur le morceau de papier, glissé au creux de ses doigts, elle serra de toute la force possible qu'elle pouvait dégager. Ses cils ne purent retenir les larmes qui perlèrent, cristallines, elle pleura, en silence, sans un mot, dans un hurlement muet.

Il n'était plus là, engouffré dans un wagon bondé, le quai se désemplissait, mais elle restait immobile, incapable de bouger, incapable de laisser derrière elle, ce train qui emporterait son amour, sa promesse. Elle ne désirait qu'une seule chose, grimper à la passerelle, faire le trajet avec lui, l'accompagner jusqu'au bout. Vers la mort, très certainement, oui, elle était prête, elle avait sa promesse, faite du bout des lèvres qui avait trouvé le chemin de son cœur et de son âme. Elle se mit à détester la femme qu'elle était, trop naïve, trop faible.

Le train siffla et entama sa longue excursion. Son cœur mourut en cet instant et elle n'eut plus la force de rester debout. Elle s'affala sur le sol aussi glacé qu'était l'âme des hommes. Le train emportait sa vie vers un pays lointain. Mais ses lèvres brulaient de cette promesse. Elle vint à embrasser le morceau de papier qu'elle serrait encore, alors que quelques passants venaient à son secours, inquiets pour sa santé. Le train emportait son amant vers des lieux dangereux et inconnu. Ses lèvres tremblèrent, les larmes coulèrent, mais persistaient le souvenir de cette main sur sa joue, de ce baiser fait de promesse, d'un serment d'un peu plus près, d'un secret qui avait pris la bouche pour oreille. Le train emportait son homme vers la France. La guerre y faisait rage et la jeune allemande baissa le regard sur les quelques mots déposés à la va-vite sur le morceau de papier.

Un point rose qu'on met sur l'i du verbe aimer...



Texte #2

Derrière chaque romance se cache une tragédie.
John Galliano.
(source : EVENE)


L'appartement est sans dessus dessous. Le sol est jonchés de feuilles de papiers qui frémissent et se retournent, soulevées par le vent glacial qui s'engouffre par la fenêtre ouverte. Il fait sombre, Chris n'aperçoit que les silhouettes des meubles renversés ou brisés, ses yeux observent le champ de bataille sans réaction particulière. Le vent souffle un peu plus fort, malmenant son imperméable. Enjambant les débris, il va fermer la fenêtre grinçante, puis se retourne et se dirige lentement dans la cuisine et ses pas raisonnent dans le silence. Le froid poignant lui donne subitement la chair de poule, il frissonne. Dans la petite pièce, les chaises ont basculé, l'un d'elle a été brisé contre le mur. L'horloge murale s'est écrasée au sol, la vaisselle déborde des placards et plusieurs assiettes sont en morceaux, dispersés un peu partout. Une mouche bourdonne au-dessus d'un menu inachevé, le frigidaire est resté ouvert et dégouline goutte à goutte sur le carrelage trempé. L'homme s'approche de l'évier et fronce les sourcils. Dans celui-ci se trouve une pomme à moitié pelée et tout près, un couteau... recouvert d'un peu de sang. Enfilant un gant en latex, il prend possession de l'objet et l'observe minutieusement. Une chose est certaine : ce couteau n'a pas servi à tuer, il y a trop de peu de sang. Liz' s'est simplement coupé avec juste avant de disparaître. Nouvel échec.
Chris repose l'ustensile et promène un dernier regard sur la pièce. Elle a dû se débattre. Elle ou son assassin s'est servi de la chaise et de la vaisselle pour se protéger ou attaquer.

L'homme décide de suivre les minuscules gouttes de sang qui l'emmènent de nouveau dans l'entrée, le petit salon où les meubles ressemblent à des soldats tombés au combat, vomissant leur contenu tout autour. Il se penche et lève sous ses yeux une photo coincée dans un petit cadre brisé. Il passe le bout de ses doigts dessus, sur le visage souriant et plein de vie de la jeune femme qu'il connaît si bien. Lui-même est également présent sur le cliché et semble rayonner à ses côtés. Lyza Margareth Dickers, la femme de sa vie, celle qu'il avait eut l'intention d'épouser quelques jours plus tôt. Chris extirpe la photo et la glisse dans sa poche, déposant le cadre vide sur le canapé resté en place et recule vers la fenêtre pour avoir une vue d'ensemble. Il tente de s'imaginer la scène. L'individu pénétrant par la fenêtre ouverte où il se trouvait, qui se dirige à pas de loup dans la cuisine sur la gauche et surprend la demoiselle en train de découper un fruit qui se blesse dans un sursaut. Qui était cet intrus ? Que voulait-il à Liza ? Dans tous les cas, la rencontre a été brutale, la jeune femme s'est débattue et à fuit jusque dans le salon.
Chris passe une main sur son visage et ses yeux se posent sur le téléphone de l'appartement, lui aussi tombé sur le sol. Elle a dû tenter d'appeler au secours... appuyant sur la touche "bis" au hasard. Chris se rappelle encore son téléphone portable se mettant à sonner au beau milieu d'une réunion quelques heures plus tôt. Il avait alors éteint l'appareil sans vérifier qui était la personne au bout du fil...


- Liz'... pardonnes-moi..., murmure t-il.

Ses pas le guide plus loin sur la droite, dans la chambre de la jeune femme. La porte grince légèrement lorsqu'il la repousse. Ils se sont battus jusqu’ici. Des objets jonchent le sol, le lit n'est qu'un champ de ruine, le carreau de la fenêtre est brisé et laisse le vent hivernal faire danser le rideau clair comme un fantôme. Chris s'approche un peu plus, sur le lit il y a également des traces de sang, une quantité plus importante que dans la cuisine. C'est ici que tout s'arrête... ici que Lyza a perdu la bataille contre son agresseur pour disparaître dans la nature. C'est un kidnapping... ou un meurtre. Y a-t-il seulement l'espoir de la retrouver vivante ? C'est ce que l'Inspecteur Chris Cornell espère de tout son cœur.
Il prend entre ses mains la robe de chambre mauve que porte la jeune femme lorsqu'elle dort. Il caresse le tissu fin, le regard grave, puis l'amène à son visage en fermant les yeux pour respirer le parfum délicat de Lyza. Un parfum envoûtant qu'il connait par cœur et qui lui manque déjà.


- Inspecteur ! Inspecteur vous êtes là ?

Chris soupire et laisse lentement retomber le tissu sur le lit, à contrecœur. Un jeune flic pénètre dans la chambre tandis que le reste de l'équipe se propage dans l'appartement. L'homme se tourne vers le policier intimidé.

- Inspecteur... on commence à récolter les indices. Vous avez trouvé quelque chose d'intéressant ?

Chris passe une main sur son visage. Il est fatigué, horriblement fatigué. Il est plus de trois heures du matin et il n'a pas fermé l'œil. Il soupire et finit par répondre :

- Rien heureusement qui n'indique la mort de Mademoiselle Dickers. Ce serait plutôt en enlèvement d'après moi, mais il y a des traces de sang, elle s'est blessée en se coupant avec le couteau dans la cuisine. Le sang est en quantité un peu plus importante sur les draps, je veux une explication, tentez de savoir ce qui s'est passé, je veux un rapport détaillé avant de main soir.

- Heu... bien Monsieur.

Le policier disparaît, laissant à Chris le soin de se reprendre et de ne pas craquer. Si seulement il avait décroché son portable... peut-être serait-il arrivé à temps. Si seulement il ne l'avait pas abandonné après dîner pour son rendez-vous au poste de police quelques heures plus tôt... si seulement...

Chris quitte l'appartement en empruntant les escaliers. Il croise le concierge à la sortie. Son nom est Bernard Brunoy, c'est lui qui a appelé la police en entendant des cris. Il le salue d'un hochement de tête et se retrouve sur le trottoir de Wall Street, petit quartier de Manhattan. Le vent souffle de plus en plus fort et le glace jusqu'aux os. Après plusieurs essais, il parvint à allumer une cigarette, adossé au mur, avec le visage brisé qu'un homme qui a tout perdu. Célibataire à 35 ans, il a perdu ses parents dans le braquage d'une banque quand il avait 10 ans. C'est depuis ce jour-là qu'il a voulu devenir flic. Il a toujours vécu dans un petit studio minable, sortant peu, pratiquement pas d'amis, mais un vrai pro dans son job. Sa vie n'a prit de sens que le jour où il a rencontré Lyza. C'était un jour un peu comme celui-ci, il pleuvait et elle s'acharnait sur son parapluie qui refusait de s'ouvrir. Il était alors intervenu en bon prince pour la mettre à l'abri sous le sien et tous deux avaient fait le chemin jusqu'ici.
Elle l'avait invité à boire un café et ils avaient beaucoup parlé tous les deux. Lyza était une jeune femme pleine de vie, très sûre d'elle et bossait comme agent comptable dans un Lycée Technologique sur l'Avenue un peu plus loin, proche du Commissariat.
Il avait apprît qu'elle était seule et avait claqué la porte de la maison familiale à ses 18 ans pour vivre sa vie autrement qu'avec les engueulades interminables de ses parents. Entre sa mère qui prenait des médicaments et son père qui buvait et les battait de temps en temps, elle n'avait pas vécue une enfance agréable. Mais elle avait su se gérer seule et réussir sa vie jusqu'à maintenant. Ils avaient partagé des souvenirs en riant beaucoup. Chris n'avait jamais vécu un instant aussi agréable en compagnie de quelqu'un depuis ce soir-là. Ce fut comme un coup de foudre. Sur le pas de la porte au moment de repartir, il l'avait embrassé. Un baiser passionné qu'ils avaient échangé avec fougue. Il n'était pas rentré dormir dans son studio ce soir-là.


- Inspecteur ! Crie soudain une voix par la fenêtre du cinquième étage.

Chris se détache dur mur et lève les yeux. Le flic de tout à l'heure brandit un cadre photo en mauvais état.


- Une photo a apparemment disparue ! On a peut-être un indice !

La poche droite de l’imperméable semble peser plus lourd tout à coup. Chris hausse les épaules et fait un geste évasif de la main.

- Vous occupez pas de ça, Vovialdi, on se fiche de savoir ce qu'il y avait sur cette photo ! Trouvez-moi une piste qu'on retrouve enfin cette jeune femme et son agresseur dans les plus brefs délais ! Compris ?

- Ok, on va faire notre possible Inspecteur. Bonne soirée Inspecteur !

Chris le remercie d'un geste de la main et s'éloigne en direction de sa voiture. C'était peut-être mieux que personne n'apprenne qu'il avait une relation avec Lyza. Son patron prétexterai que ça le touchait de trop prêt et l'enverrai sur une autre affaire. Mais personne d'autre que lui ne retrouverai Lyza. C'était à lui de la retrouver. Et il la retrouvera, même s'il devait y passer le restant de ses jours.
L’homme éteint sa cigarette et monte dans la voiture pour démarrer. Le moteur tousse un peu puis se met en route et la voiture quitte le quartier sombre de Wall Street, disparaissant peu à peu dans la brume qui vient de se lever.
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